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Histoire
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Introduction
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Le cheval (Equus caballus) est un grand mammifère domestique
ongulé de la famille des équidés. Domestiqué dès
l'Antiquité, il est utilisé aujourd'hui dans l'agriculture,
pour le transport, les loisirs comme l'équitation, les
compétitions sportives, et comme source de nourriture
(hippophagie). Jadis, le cheval a servi comme animal de
guerre et de transport, permettant ainsi l'essor du commerce
et la naissance de civilisations sur de grandes étendues.
Considéré comme « la plus noble conquête de l'homme », le
cheval, de tous les animaux, est celui qui, selon certains
auteurs, a sans doute le plus marqué l'histoire et les
progrès de l'humanité.
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Antiquité
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En Europe, les Grecs, Romains et Byzantins utilisaient le cheval
pour la guerre, les communications, le transport mais aussi les
courses de chars. Au Moyen-Orient, certaines tribus Perses
semblent avoir créé les pur-sang arabes, chevaux du désert,
robustes et élégants. En Afrique, la cavalerie numide fut une unité importante des armées
carthaginoises lors des guerres puniques tandis que la cavalerie
romaine était réputée médiocre. En Asie, le plus ancien char
hippomobile à nous être parvenu intact provient de la tombe de
l'empereur chinois Wu Ding, mort en 1118 av. J.-C. Le cheval
était peu utilisé comme animal de trait dans l'agriculture.
Quand le jeu de polo perse arriva à la cour de l'empereur, tout
le monde s'en éprit. Les Chinois ne faisant pas d'élevage
permanent des chevaux, ces derniers restaient un produit de luxe
importé du Moyen-Orient. Au Japon, le cheval servait d'animal de
combat, de coursier et de transport de marchandises, mais dans
ce dernier cas il était guidé par des hommes à pied, ce qui
limitait son potentiel.
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Moyen-âge
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En Europe, la chevalerie apparut vers l'an 1000, sous le règne
d'Henri Ier. Elle disparut vers 1500. Indépendamment de la race,
le palefroi désignait un cheval de parade au Moyen Âge, le
destrier un cheval de guerre et la haquenée était un cheval de
monte féminine. Le destrier était un cheval fort et lourd,
capable de porter jusqu'à 225kg. En Asie, la cavalerie était la
principale force des armées mongoles et tatares. À partir du
XIIe siècle, son usage s'est répandu pour tirer la charrue en
France septentrionale. Grâce au collier d'épaule, il offrait au
paysan une puissance et une rapidité supérieures à celle du
bœuf.
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Du Moyen-âge à la renaissance en Europe
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La puissance de feu de l'artillerie montra les limites des
destriers, peu maniables. Des académies d'équitation furent
créées, notamment en Italie, pour obtenir des chevaux plus
légers, maniables, permettant de sortir de la mêlée des combats.
• En Italie: L'Italie vu se créer les principales académies
d'équitation de la renaissance. Vers 1130, un groupe d'écuyers
byzantins créa une académie d'équitation dans le sud de
l'italie. • En Autriche: La famille impériale des Habsbourg
fonda en 1580 un nouveau haras, dans la localité slovène de
Lipica, appartenant à l'époque à l'Empire autrichien. L'élevage
du Lipizzan est lié à ce haras.
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Conquête du nouveau monde et post-renaissance
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En Amérique, les premiers colons espagnols réintroduisirent le
cheval, arabe et andalou, dans les deux continents américains.
L'espèce y avait alors disparu depuis plus de huit millénaires.
Le fait que les Amérindiens n'aient jamais vu ces bêtes aida les conquistadores à se faire
passer pour des divinités et à remporter ainsi de nombreuses
batailles. Le cheval se répandit alors
rapidement sur ces terres, principalement en Amérique du Nord.
À partir de ces mustangs dressés
émergèrent les palominos. Les Indiens Nez-Percés opérèrent
également des sélections à partir des mustangs pour obtenir
l'appaloosa. En Europe, les Anglais croisèrent des chevaux
pur-sang arabes et barbes avec des espèces indigènes pour créer
les pur-sang anglais, race de cheval de course.
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Epoque napoléonienne
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Les chevaux ont eu un rôle indispensable dans les conquêtes
napoléoniennes. Les pur-sang arabes étaient les chevaux de choix
pour la cavalerie des troupes. Par le biais des campagnes de
l'empereur, ce type de cheval s'est retrouvé en Europe centrale
et en Russie. Entre 1800 et 1815, Napoléon, cavalier au style
peu académique mais résistant et intuitif, possédait 1 730
chevaux réservés à sa monte personnelle. Les écuries impériales,
créées en 1803-1804, regroupent l'équipage de selle, l'équipage
d'attelage et l'équipage de campagne ou des transports. Leur
effectif crût rapidement jusqu’en 1808, pour se stabiliser
autour de 500 chevaux. Les écuries impériales furent démantelées
en partie à la fin de l’empire.
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