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Le Frison
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Introduction
Ce splendide cheval noir doit beaucoup de sa beauté altière à un port de tête hors du commun. Cette merveille se négocie de nos jours à prix fort, mais les amateurs sont prêts à tout pour acquérir un frison !
Origine
Le frison vient de la Frise région d’élevage des Pays-Bas. Jusqu’à une époque récente, on connaissait surtout, de cette région, la frisonnes, belle vache laitière pie. Mais, ces dernières années, c’est ce beau cheval noir qui a conquis le monde.
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A la conquête du monde !
Les Romains connaissaient déjà le frison. Ils considéraient ce cheval venu des régions bordant la mer du Nord comme une race…plutôt laide. Comme beaucoup de races répandues et largement utilisées alors, le frison présentait des caractères de frugalité, d’endurance et de robustesse.
Remarquable cheval de bataille, il fut amélioré et affiné par l’apport de sang oriental, puis de sang andalou et castillan lors de la domination espagnole aux Pays-Bas aux XVIe et XVIIe siècles.
Sa docilité et sa bonne volonté étant restées inchangées, il devint un animal très prisé en Europe occidentale à l’attelage, sous la selle et pour le travail de la terre.
Exporté par voie terrestre mais aussi par voie maritime depuis les ports de la mer du Nord, le frison servit à améliorer de nombreuses races en Europe.
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A la conquête du monde !
Au XIXe siècle, la carrière du frison se développa du côté des champs de courses. Ses qualités de trotteur incitèrent éleveurs et propriétaires à le croiser avec des races plus légères et plus rapides. Le type d’origine fut peu à peu délaissé. Au début du XXe, on pouvait compter les étalons frisons sur les doigts d’une main.
Paradoxalement, ce fut la guerre qui sauva le frison. Restriction d’essence et réquisition des véhicules remirent le frison au premier rang des animaux utilitaires. Il reprit du service à l’attelage et dans les fermes.
Après la fin de la guerre, la Société royale d’élevage de Hollande entreprit d’assurer la sauvegarde de la race et de préserver son type.
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Type et tempérament: Modèle
L’encolure très haute du frison, parfaitement attachée à des épaules larges et longues et à un garrot bien sorti, porte une tête importante mais sans lourdeur, expressive, avec u regard vif et des oreilles mobiles. Le corps, structuré par une ossature plutôt lourde, est compact avec un dos court et fort. La croupe est légèrement oblique, la queue, élégante, est attachée assez bas. Les crins, très fournis et légèrement ondulés, se portent plutôt longs !
Les membres, secs, avec des articulations saines et solides, sont abondamment poilus au niveau du paturon. Les sabots sont durs et bien formés.
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Type et tempérament: Taille, robe et caractère
La taille du frison va de 1,50 m à 1,63 m
Concernant la robe, seul le noir sans marques blanches est admis. Une minuscule étoile en tête et quelques poils gris aux lèvres peuvent être tolérés, mais pas pour les étalons de haut de gamme.
La Société royale d’élevage s’est appliquée à préserver la docilité et la gentillesse du frison. C’est un cheval facile à dresser et agréable à manipuler.
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